Un nouveau monde émerge, soyez-en l'architecte




Etre pionnier dans le Far West des réseaux socio-numériques aura été une vraie chance ; y placer pendant deux ans des jalons pour le compte d'une institution aura été une belle aventure !


Oui, j'y aurai eu de sérieuses sueurs froides mais surtout de très nombreuses surprises, toutes très enthousiasmantes pour l'avenir. Je tenais à partager avec vous les quelques pépites que je ramène de cette expédition.

De longue date, j'explorais en solitaire les utilisations personnelles et professionnelles que l'on peut avoir d'internet et des réseaux sociaux (j'ai attrapé le virus lors de mon année sabbatique en Irlande du Nord en 1996, en squattant un merveilleux laboratoire d'informatique et qui miracle, proposait gratuitement de se connecter, cette habitude ne m'ayant pas quitté depuis).

16 ans plus tard, j'incorpore une équipe inscrite dans une démarche de réseaux professionnels pour les affaires au sein d'une Chambre de Commerce. Naturellement, elle comprendra une logique de réseaux sociaux, nous permettant d'imaginer de nombreuses mises en place pour synchroniser nos actions.

Elles ont surtout participé à la réalisation des objectifs que nous nous étions fixés de manière innovante (à commencer par ouvrir les portes de la Maison des Entrepreneurs à une nouvelle génération de chefs d'entreprises). 


D'expérience, il s'agit d'être réactif en ces temps tourmentés. Les "règles du jeu" en matière de communication évoluent actuellement à grande vitesse. 

Les socio-styles sont morts et enterrés, les cibles ne sont plus homogènes, elles s'avèrent difficiles à atteindre. Le retour à des valeurs affirmées caractérise ce début des années 10 : ce n'est pas moi qui le dit, mais Jean-Paul DELEVOYE dans son Rapport Annuel 2010 du Médiateur de la République dont je vous recommande vivement la lecture

Il y synthétise avec brio ce que l'on peut ressentir de manière diffuse et ponctuelle au quotidien : le fossé se creuse entre ce qui est proposé par les services publics et les attentes que les citoyens peuvent avoir. 

Pour ne parler que de ma spécialité, nombre de projets fonctionnent toujours au travers des moyens de communication traditionnels. Ils n'arrivent plus à intéresser ou à travailler avec une bonne partie de la population (à commencer par les jeunes), qui n'écoute plus les messages qu'on souhaite lui délivrer.

Les réseaux sociaux semblent être en mesure d'apporter une partie des solutions. Si on y a pris un certain retard, difficile dans ces conditions de ne pas être désorienté : beaucoup y partagent avec enthousiasme et engouement, quand d'autres ne sont pas outillés pour prendre part aux conversations.

Il est naturel d'être contrarié quand d'autres réussissent, ou d'être suspicieux face à des outils ayant parfois mauvaise réputation.

S'il y a un seul impératif à retenir, c'est que l'on aurait tort de lésiner quand il s'agit d'aller à la conquête de territoires vierges. Fidéliser avec des outils qui sont nouveaux réclame non seulement de la rigueur, mais aussi une certaine dose d'audace.

...cocktail délicat à concocter... Pour le clin d'oeil, et à mon sens, c'est encore la devise du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine qui l'exprime le mieux : "Qui ose gagne !"



Comme dans toutes expéditions que l'on souhaite réussir, 80% du travail est donc réalisé avec des préparatifs précis et complets.




Pas de panique pour autant, les fondamentaux de la communication sont toujours de mise, à commencer par être séduisant sans verser dans la lourdeur. 

On constate malheureusement que l'écueil le plus souvent rencontré réside dans le fait de "vouloir faire jeune". 

On n'a en effet qu'une unique chance de faire bonne impression la première fois, alors autant ne pas la manquer. Y être pour y être, ce n'est pas non plus une bonne idée, la meilleure carte à jouer étant de rester sur son métier de base et de ne pas faire de promesses que l'on ne pourrait pas tenir.

Après, il faut se concentrer sur les manières dont on communique (pour être abordable) et sur le fait que le service attendu soit effectivement rendu. Je vous conseille à ce sujet d'étudier la façon dont la Page Facebook de la Ville de Saint-Dizier s'est organisée pour communiquer sur ces services de déneigement. Une préparation minutieuse a permis de publier dès la première heure un reportage photo complet et de générer ainsi de fructueux échanges avec les habitants.
Si on n'est pas prêt, mieux vaut encore être absent qu'hésitant : on y perdrait l'audience de ces réseaux car elle est plus qu'attentive à la qualité de ce qui lui est proposé.

Et à l'instar des relations publiques, ce nouvel exercice exige sincérité, transparence et qualité de l'engagement.



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